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Dégradations commises par les clients

Par HomeAssur le 11/10/2017
Les assureurs refusent quasi systématiquement d’indemniser les hébergeurs des dégradations commises par les clients locataires. Le risque d’incendie est le plus encadré mais pour les dégradations mineures excepté quelques assureurs spécialisés, elles ne sont jamais indemnisées.

Comment peut-on s’en prémunir. Il faut d’abord penser « Caution » ou « Dépôt de garantie ».

C’est le moyen le plus sûr de responsabiliser un client, et surtout ne pas hésiter à mettre la barre assez haute: 50M² = 80 M² - 80 M² = 800 € - Au-delà ou si bien de standing = 1000 € ou +

Vous devez préciser le montant ainsi que les conditions de restitution dans le contrat de location. Pour éviter tout litige avec vos locataires, vous pouvez par exemple préciser que le dépôt de garantie sera restitué le jour de la sortie des lieux mais qu’en cas de dégradations, le délai de restitution pourra être porté à 15 jours. Si le client est étranger et verse la caution en espèces, il est tentant de la rembourser lors de la remise des clefs. Or vous pouvez avoir des surprises après son départ et si vous avez remboursé la caution, il sera trop tard. Préférez lui faire un virement sur son compte bancaire mais n’oubliez pas que ces modalités doivent être mentionnées dans le contrat.

NOTA IMPORTANT : L’offre d’assurance Airbnb incluse dans leur prestation à hauteur de 800.000 € sur les dommages matériels est un concept anglo-saxon, qui n’existe pas en France. En réalité, ce n’est pas une assurance mais tout au mieux une « Assistance commerciale ». Les cas de dégradations portés à notre connaissance par des hébergeurs se sont tous soldés par des refus d’intervention. Sur insistance et/ou sur une pression médiatique forte, Airbnb accepte chaque fois en seconde instance une prise en charge très partielle (maxi 25 %) uniquement à titre commercial et pour éviter la « compliance britannique ». En Grande Bretagne un client mécontent quel que soit le motif à le droit de porter réclamations auprès des autorités ce qui n’est pas du gout des assureurs qui chaque fois proposent un arrangement.